Agnès du Mont Anis
Les Techniques d'Agnès

A. du Mont-Anis réalise des peintures chinoises
L'artiste-peintre, Agnès du Mont-Anis, exposera ses peintures chinoises dans le cadre du Festival du film asiatique. Portrait d'une femme créative et de tempérament

Portrait

Elle est surnommée Agnès du Mont-Anis. Pas question de révéler sa véritable identité. « Mon pseudonyme artistique vient d'un lieu sacré. » Pétillante et pleine d'entrain, l'artiste a de l'énergie à revendre.

Du mercredi 11 au dimanche 15 mars prochains, elle exposera au Centre international de Deauville, dans le cadre du Festival du film asiatique. Ses œuvres sont directement inspirées de l'Asie : « Je présenterai une série de vingt-cinq tableaux intitulée le Bamboutisme. Je réaliserai également des toiles au CID sous les yeux des spectateurs ».

Pour la première fois, l'artiste-peintre, originaire du Calvados, expose sur les Planches. « Du bonheur ! Il se peut que je déserte mon stand pour profiter de la plage», rit-elle.

Passionnée d'arts graphiques et diplômée en peinture décorative, Agnès du Mont-Anis assure formations et animations dans diverses associations de Normandie et Paris. « Avant, je peignais plus des motifs figuratifs, puis le créatif a pris le dessus. Je crois que je suis née avec le don de la peinture comme d'autres ont celui de l'écriture. »

Technique innovante

Sa technique ? « Innovante : je suis toujours dans la recherche de nouvelles connaissances. J'ai réalise mes peintures chinoises avec de l'encre de Chine mais aussi de l'aquarelle. Beaucoup de rouge, de noir et des teintes d'or. J'ai toujours eté attirée par l'Asie et je rêve de découvrir ce continent. Tout particulièrement la Corée : ce pays dégage un certain mystère. Qui sait ? Peut-être qu'un réalisateur ou un comédien voudra bien m'y emmener », s'amuse-t-elle.

Afin de se fondre dans le festival, Agnès du Mont-Anis est allée plus loin. « Pour le salon, j'ai fait fabriquer un tampon avec ma nouvelle signature, « Yanling xiao », en adéquation avec le festival. Chaque toile sera marquée de ce sceau et proposée à la vente. Pour les réalisations en temps réel, je pourrai également répondre aux souhaits des visiteurs et peindre un cheval s'ils le souhaitent. »

Johann FLEURI, Ouest France, Mars 2009

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